Emplois, stages, thèses et post-doctorats

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  • POSTE INGÉNIEUR CORROSION OU TRAITEMENTS DE SURFACE RECHERCHÉ
    CONTRAT A DURÉE INDÉTERMINÉE

    Lors de son cursus universitaire, le candidat a obtenu un DUT Mesures Physiques où il a bénéficié d’un enseignement pluridisciplinaire axé sur plusieurs pôles dont celui des sciences des matériaux (structures, caractérisation…) et de la chimie (électrochimie, corrosion…).

    Il a également décroché la Licence professionnelle Techniques Physiques des Énergies de l’Université Paris Saclay. Il a pu bénéficier d’un enseignement transversal couvrant les principaux domaines de la physique liés à la gestion de l’énergie et aux techniques industrielles associées dont celui des sciences des matériaux et de l’électrochimie.

    Enfin, il est diplômé depuis octobre 2023 du MASTER Sciences et Génie des Matériaux parcours Durabilité des Matériaux et des Structures de La Rochelle Université.

    Cette formation lui a permis de connaître les différentes associations matériau/milieu à privilégier ainsi que les mécanismes de dégradation et les techniques pour les diagnostiquer, les contrôler et les contrer. Il a étudié les différents modes de corrosion notamment la corrosion généralisée (corrosion atmosphérique…) et localisée (corrosion par piqûres, crevasses, galvanique, corrosion sous contraintes…). Il a également acquis des connaissances sur les différents modes de protection contre la corrosion (protections électrochimiques, par revêtements dont les traitements de surface et par inhibiteurs). Enfin, il a mis en pratique plusieurs techniques électrochimiques nécessaire à l’étude de la corrosion sur des matériaux ou à la caractérisation de moyens de protection (voltammétrie simple et cyclique, électrodéposition…).

    Par ailleurs, il a eu plusieurs expériences professionnelles dont ses périodes en alternance à l’IRSN et à l’Institut de la Corrosion. A l’IRSN, il a effectué des travaux dans le cadre d’un projet de recherche sur les pathologies de vieillissement du béton : des recherches bibliographiques avec l’étude de documents techniques en anglais, de l’étalonnage de sondes d’humidité, des tests de calorimétrie, de la rédaction de modes opératoires...

    A l’Institut de la Corrosion, il a mené une campagne d’essais de perméation électrochimique de l’hydrogène sur un échantillon en acier faiblement allié. Il a été en charge de l’ensemble du processus, c’est-à-dire de la préparation des tests jusqu’à l’analyse et l’interprétation des résultats. Cette mission s’inscrivait dans le cadre d’un projet sur l’étude de modes de dégradation des matériaux de confinement de systèmes de stockage destinés à accueillir des déchets radioactifs.

    Il a toujours travaillé avec une certaine autonomie tout en interagissant avec ses tuteurs.

    Pendant ses différentes expériences professionnelles, il s'est efforcé d'être rigoureux, organisé et persévérant.

    Le candidat est à la recherche d’un poste en CDI d’Ingénieur Corrosion ou Traitements de surface.

    Contact : M. Sami ZAMBRANA ; Tél. : 06 11 28 77 27 - Mél. : samzmbrn@gmail.com

     

     

  • STAGE DANS LE DOMAINE DE LA PROTECTION CATHODIQUE
    DURÉE MINIMALE DE 8 SEMAINES A PARTIR DU MOIS D'AVRIL 2024

    Étudiante en Master 1 Science et Génie des Matériaux à l'Université de La Rochelle recherche un stage de 8 semaines minimum au sein d'une entreprise spécialisée dans le domaine de la protection cathodique.
    Au cours de ses études universitaires, elle a acquis des compétences solides en science des matériaux, en particulier en ce qui concerne les propriétés des matériaux, les techniques de caractérisation, ainsi que les méthodes de protection et de préservation des surfaces métalliques. Elle est convaincue que ses connaissances seront un atout précieux pour contribuer efficacement aux projets programmés en protection cathodique.
    Au sein de sa formation, elle eu l'opportunité d'étudier en profondeur les principes et les applications de la protection cathodique. Elle a ainsi pu acquérir des connaissances théoriques solides sur les méthodes de protection et les différentes technologies utilisées pour prévenir la corrosion des structures métalliques. Son intérêt pour ce domaine s'est renforcé au fil de ses études, l'incitant à rechercher une expérience pratique au sein d'une entreprise reconnue dans ce domaine.
    Elle est persuadée que ce stage lui permettra de mettre en pratique ses connaissances théoriques, d'affiner ses compétences techniques et d'apporter une contribution significative aux projets programmés. Travailler au sein d'une entreprise serait pour elle l'opportunité d'apprendre auprès d'experts du domaine, de relever des défis passionnants et d'acquérir une expérience professionnelle enrichissante.

    Son objectif à long terme est de s'investir durablement dans le domaine de la protection cathodique.

    Contact : Anayes BENAMARA - Tél. : 07 53 25 24 09 ; anayesbenamara@gmail.com

  • ÉTUDE DU RÔLE DE L'ÉTAT DE SURFACE INTERNE DES TUBES DE GÉNÉRATEUR DE VAPEUR SUR LEUR RELÂCHEMENT EN PRODUITS DE CORROSION EN MILIEU PRIMAIRE
    SUJET DE THÈSE CIFRE EDF - CIRIMAT

    CANDIDATURE A DÉPOSER AVANT LE 10 JUILLET 2023 sur le site internet « EDF Recrute » : https://www.edf.fr/edf-recrute/offre/detail/2023-82046

    Le début de la thèse est prévu pour l’automne 2023, octobre/novembre. Sa durée est de 3 ans.

    Contexte de l'étude

    Le relâchement des produits de corrosion des tubes des générateurs de vapeur (GV) en alliage base nickel des réacteurs à eau sous pression (REP) est responsable d’une grande partie de la contamination des circuits (circuit primaire principal et circuits auxiliaires) et ainsi de la dose intégrée par le personnel de maintenance lors des arrêts de tranches. Plus précisément, relâché dans le fluide primaire, le nickel 58 des alliages 600/690 s’active sous flux neutronique en cobalt 58 radioactif qui s’incorpore ensuite dans les oxydes en surface des matériaux et contamine ainsi l’ensemble des surfaces. Cette contamination et plus largement les produits de corrosion nécessitent une gestion qui entraîne des conséquences sur la durée des arrêts de tranches et sur la disponibilité de celles-ci.

    Afin de comprendre et réduire ce phénomène de relâchement des faisceaux tubulaires des GV dont la surface représente environ 75% de la surface totale des circuits, des travaux ont été entrepris depuis une vingtaine d’années environ par EDF, FRAMATOME et le CEA. EDF R&D s’est d’ailleurs dotée à la fin des années 90 d’un moyen d’essais spécifique, la boucle BOREAL, pour étudier ce phénomène. Des résultats obtenus sur des échantillons modèles ou sur des échantillons industriels d’anciennes fabrications ont révélé un lien entre fabrication, état de surface interne et relâchement des tubes. Cependant, ce lien demeure encore très imprécis. Plus particulièrement, le lien entre l’état de surface et le relâchement ne peut pas, au stade des connaissances actuelles, être quantifié et par conséquent modélisé.

    Bien qu’il ait été montré, sur d’anciennes fabrications des tubes de GV, l’influence de certaines étapes de fabrication sur l’état de surface interne et sur le relâchement des tubes, la compréhension fine des mécanismes mis en jeu et leur quantification échappent encore. Pour les fabrications les plus récentes, les quelques dernières caractérisations réalisées sur ce sujet ne permettent pas d’expliquer la diversité de comportement observé de ces tubes en laboratoire sur boucle ou en exploitation. Ces caractérisations permettent néanmoins de dégager de nouveaux axes d’études sur les caractéristiques d’état de surface à prendre en considération ainsi que sur les paramètres de fabrication à investiguer.

    Objectifs et verrous scientifiques de l’étude

    L’objectif de la thèse CIFRE ici proposée sur l’étude du rôle de l’état de surface interne des tubes de GV en alliage 690 sur leur comportement au relâchement est double. Il vise dans un premier temps à mieux comprendre et quantifier le lien entre l’état de surface interne et le relâchement des tubes afin de mieux modéliser le phénomène et d’identifier des critères sur l’état de surface interne des tubes de GV qui garantiraient un bon comportement des tubes en exploitation. Il ambitionne dans un second temps à mieux comprendre le lien état de surface interne / fabrication afin d’optimiser certains paramètres de fabrication des tubes de GV.

    Plusieurs paramètres interviennent dans la notion d’état de surface interne des tubes et d’après les informations/données de la littérature, deux paramètres d’état de surface dont leur influence n’est à ce jour pas maîtrisée nécessitent d’être investigués. Il s’agit de :

    - l’écrouissage (densité de dislocations, épaisseur de surface affectée) ;

    - les impuretés d’aluminium et de titane (taux de recouvrement, nature chimique, répartition en profondeur).

    Démarche scientifique adoptée

    Le travail de thèse sera essentiellement un travail expérimental, réalisé selon deux grands axes de recherche menés en parallèle.

    D’un côté, le/la candidat/candidate cherchera à caractériser finement la surface interne, à l’état de réception, de plusieurs tubes de GV de fabrication différente qui ont déjà été testés en boucle BOREAL et pour lesquels les cinétiques de relâchement sont disponibles. Les observations, analyses et mesures seront faites à l’échelle microscopique et à l’échelle nanoscopique à l’aide de diverses techniques (profilomètrie laser, MEB-FEG, MET et techniques associées, EBSD, XPS). En préalable à ces examens, un travail de préparation voire de mise au point de méthodes de préparation des échantillons sera vraisemblablement à effectuer. Le/la candidat/candidate cherchera également à caractériser finement par MET et techniques associées, des analyses TOF-SIMS étant également déjà disponibles, la couche d’oxydes formée sur ces tubes de GV déjà testés en boucle ainsi que le matériau sous-jacent afin de préciser le lien existant entre état de surface interne / oxydation / relâchement.

    D’un autre côté, le/la candidat/candidate établira et réalisera un programme d’essais spécifiques en boucle BOREAL (et/ou autres moyens d’essais disponibles à EDF R&D) sur des tubes dit modèles, élaborés en laboratoire ou directement par un tubiste afin de déterminer et quantifier le rôle des paramètres d’état de surface considérés.

    Le/la candidat/candidate cherchera enfin, à l’aide des différentes données acquises, à améliorer la modélisation du relâchement des tubes de GV en considérant l’aspect matériau qui n’est intégré à ce jour dans aucune des modélisations initiées par EDF R&D, seules les conditions physico-chimiques du fluide primaire sont prises en compte. D’un point de vue industriel, ces résultats devront permettre de proposer, des critères d’état de surface interne des tubes de GV en vue d’appréhender en exploitation, dans le cas d’une tranche nucléaire après remplacement des générateurs de vapeur ou dans celui d’une nouvelle tranche nucléaire, leur comportement au relâchement.

    Organisation

    Le travail de thèse sera effectué dans le cadre d’un partenariat entre EDF R&D, Département Matériaux et Mécanique des Composants (MMC), et le Centre Inter-universitaire de Recherche et d'Ingénierie des MATériaux - CIRIMAT (Equipe MEMO (Mécanique, Microstructure, Oxydation, Corrosion)).

     

    L’encadrement de la thèse sera assuré par :

    • Lydia Laffont, directrice de thèse, Maître de conférences – HDR, CIRIMAT – ENSIACET
    • Florence Carrette, encadrante industrielle, EDF R&D
    • Bruna Martin-Cabanas, co-encadrante industrielle, EDF R&D

     

    La majeure partie du travail (70 – 80 %) sera menée au sein des laboratoires du site EDF Lab Les Renardières (Moret sur Loing - 77), l’autre partie sera conduite sur le site du CIRIMAT – ENSIACET (Toulouse/Labège - 31). Des déplacements à Toulouse seront donc à prévoir.

     

    Le début de la thèse est prévu pour l’automne 2023, octobre/novembre. Sa durée est de 3 ans.

     

    Formation souhaitée : Le/la candidat/candidate devra avoir une formation en science et génie des matériaux métalliques, avec des connaissances en corrosion, oxydation, diffusion à haute température ainsi que des notions d’utilisation de divers outils de caractérisation (MEB/EDS, MET, analyses TOF-SIMS, …). Il/elle devra avoir également une capacité à rédiger des rapports/synthèses ainsi que celle à travailler en autonomie et en équipe

     

    Candidature :

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