Emplois, stages, thèses et post-doctorats

• CDD - 3 ANS A UNIVERSITÉ DE LILLE UMET A PARTIR DE OCTOBRE 2022

  ÉTUDE DE LA FRAGILISATION PAR Pb-Bi LIQUIDE DE MATÉRIAUX MÉTALLIQUES CFC A HAUTE TEMPÉRATURE : étude des interactions à l'échelle de la microstructrure.

  Un alliage métallique ayant un comportement ductile à l’air peut devenir fragile lorsqu’il est sollicité en présence d’un métal liquide, c’est le phénomène de fragilisation par les métaux liquides (FML). Ce phénomène peut être présent dans tous les systèmes pour lesquels un alliage métallique est en contact avec un métal liquide. En particulier, un des challenges dans le développement des réacteurs nucléaires de 4ième
  génération qui utiliseraient le Pb ou le Pb-Bi liquide est la tenue des matériaux de structure en service notamment aux températures de fonctionnement, sous irradiation, sous contrainte mécanique et donc en présence de Pb ou Pb-Bi liquide. Ainsi, la sensibilité à la FML de ces
  matériaux métalliques de structure en contact avec le métal liquide est un des points majeurs à évaluer.

  Si les alliages métalliques de structure cubique centrée sont plus sensibles à la FML à des températures inférieures à 450°C, du fait d’une ductilité réduite, les alliages métalliques cubique à faces centrées (CFC) le sont à haute température (supérieure à 500 °C). Ces derniers présentent une rupture intergranulaire en présence de métal liquide, qui ne peut être expliquée par les mécanismes mis en jeu à plus basse température, mais pourrait être due à un mécanisme de mouillage aux joints de grains ou phases sous contrainte mécanique.

  Ainsi, l’objectif de la thèse est d’étudier et de comprendre l’apparition de la FML pour des alliages métalliques de structure cubique centrée à haute température en présence de Pb-Bi liquide. Afin de mener cette étude, les différents paramètres qui influencent la FML (composition
  et microstructure de l’alliage, présence d’une couche d’oxyde, contrainte mécanique, température, vitesse de déformation) seront pris en
  compte à travers des essais mécaniques, de corrosion et de mouillage et l’analyse des microstructures et des différentes interfaces (MEB-EDX-EBSD,
  ToF-SIMS, MET …).

  L’analyse de l’endommagement effectuée à l’échelle de la microstructure et aux échelles pertinentes, notamment au niveau des joints de grains, permettra de déterminer les mécanismes mis en jeu. Cette approche expérimentale sera couplée à une approche de
  modélisation qui doit permettre non seulement d’expliquer et d’orienter l’approche expérimentale mais aussi de valider les mécanismes expliquant
  la FML. Des calculs basés sur la thermodynamique seront réalisés pour correctement apprécier l’espace des phases prévues par l’équilibre en
  fonction de la composition nominale de l’alliage, de la température mais aussi en présence de Pb et/ou de Bi. Les mécanismes d’interdiffusion
  entre les phases d’intérêt et les potentielles transformations de phases seront alors modélisées en couplant à des simulations faisant intervenir
  la cinétique grâce, en premier lieu, au logiciel Dictra de Thermo-Calc.

  L’effet de la contrainte mécanique sera pris en compte en modélisant la diffusion sous un champ de force. Finalement, les informations
  microstructurales, obtenues par la modélisation et par l’expérience, seront combinées et utilisées pour comprendre les mécanismes menant à la
  FML.

  Ce travail de thèse s’adresse à une personne ayant une formation en sciences des matériaux et plus particulièrement en métallurgie. La
  personne devra avoir des aptitudes et la volonté de mener à la fois un travail expérimental en métallurgie (essais mécaniques et d’immersion en
  métal liquide, étude des microstructures et de l’endommagement), mais aussi une approche par simulation (thermodynamique, diffusion, …).

  Les candidatures seront examinées par les 3 encadrants. Un entretien par visioconférence ou sur place vous sera proposé. De plus, les candidatures devront par ailleurs suivre la procédure de l’École Doctorale SMRE de l’Université de Lille avec un dossier à retourner pour le 20 mai 2022.

  Personne à contacter : ingrid.proriol-serre@univ-lille.fr

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• UN(E) TECHNICIEN(NE) SUPÉRIEUR(E) EN CORROSION AVEC EXPÉRIENCE

  CORRODYS est un Centre de recherche technologique spécialisé en corrosion, biocorrosion et biofouling. Notre équipe réunit des spécialistes complémentaires (corrosionnistes, spécialistes des matériaux, microbiologistes, biologistes moléculaires et physico-chimistes) qui expertisent et étudient la corrosion sous tous ses aspects. Nous intervenons dans tous les secteurs confrontés à des problèmes de corrosion : énergie (nucléaire, pétrole, gaz, EMR), construction navale, traitement de l’eau, agroalimentaire, etc…

  Description du poste

  Intégré au sein d’une équipe pluridisciplinaire (microbiologistes, physico-chimistes, corrosionnistes) de techniciens et techniciens supérieurs en corrosion, biocorrosion et biofouling, vous êtes en charge, de prestations analytiques (préparation des échantillons à analyser, examens métallographiques), de la préparation et de la réalisation d’essais ainsi que de leur suivi (préparation de milieux, préparation des éprouvettes, préparation du matériel, nettoyage, suivi des équipements…) dans un contexte d’études et d’expertises industrielles et de projets de recherche et développement dans le domaine de la corrosion et de la biocorrosion. Vous contribuez au développement de Corrodys.

  Vos principales missions seront les suivantes :

  ✓ Réaliser des essais de corrosion dans leur globalité : de la préparation des essais (dimensionnement, conception de système, etc...) à la réalisation des analyses (analyses physico-chimiques de milieux, observations de matériaux, examens métallographiques…).

  ✓ Conduire des boucles d’essai.

  ✓ Participer au développement de systèmes d’essais.

  ✓ Participer à l’amélioration de la productivité du laboratoire.

  ✓ Réaliser la métrologie d’équipements.

  ✓ Respecter des bonnes pratiques de laboratoire.

  ✓ Rédiger des rapports d’analyses et d’essais.

  ✓ Assurer un haut niveau de qualité en termes de résultats scientifiques.

  ✓ Participer au système qualité de CORRODYS.

  Profil recherché

  ✓ Niveau Bac +2/3 avec une expérience minimum de 4 à 5 ans en entreprise.

  ✓ Bonnes compétences en conduite d’essais de résistance de matériaux en pilotes ou réacteurs avec des fluides, corrosion, procédés et des notions en métallographie, physicochimie et électrochimie.

  ✓ Expérience significative dans la réalisation d’essais et la conduite de boucle d’essais et compétences avancées dans la réalisation de rapport d’essais.

  ✓ Maîtrise des bonnes pratiques de laboratoire.

  ✓ Autonome, ingénieux, rigoureux, méthodique, organisé et très manuel avec un véritable esprit d’équipe.

  ✓ Maîtrise des outils de bureautique.

  Vous effectuerez vos missions dans le service matériaux de CORRODYS.

  Contrat et rémunération : Type de contrat : CDI ;  Rémunération : A définir selon profil et expérience.

  Envoyer CV avec références + Lettre de motivation (en rappelant la référence : HG/HG - 22/DIV/DAF260).

  A l'attention de Mr Hervé GUEUNE - Email : corrodys@corrodys.com

  OU par courrier : CORRODYS, 145 Chemin de la Crespinière BP 48, 50130 Cherbourg-en-Cotentin.

   

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• INGÉNIEUR DE RECHERCHE (H/F), DURABILITÉ DES RÉPARATIONS DU PATRIMOINE EN BÉTON ARMÉ

  CDD A TEMPS COMPLET - FSP (Fondation des Sciences et du Patrimoine) de 6 mois, Contrat de chantier

  Le Laboratoire de Recherches des Monuments Historiques (LRMH) recherche un Ingénieur de recherches (H/F), Durabilité des réparations du patrimoine en béton armé.

  Niveau d'études souhaité : BAC+5 ou BAC+8.

  Poste à pourvoir : 1er février/31 juillet 2022.

  Lieu de travail : Champs-sur-Marne.

  MISSIONS : L’Ingénieur sera chargé de l’évaluation d’anciennes réparations sur des monuments historiques en béton, essentiellement par des essais en laboratoire, dans le cadre du projet international PEPS : Performance Evaluation of Patch Repairs on Historic Concrete Structures, en collaboration avec des équipes anglaises et américaines.

  L’ingénieur sera aussi en charge de l’organisation des essais avec le laboratoire privé qui effectuera certaines caractérisations en sous-traitance.

  A l’issue de ces six mois, l’ingénieur devra rendre un rapport regroupant les essais en laboratoire pour chaque site investigué et un rapport de synthèse du projet.

  ACTIVITÉS

  • Essais en laboratoire (diffraction des rayons X, microscopie optique et électronique à balayage, porosité, capillarité, mesures de vitesse du son…),

  • Éventuels essais in situ,

  • Organisations des essais du laboratoire privé contractualisé,

  • Rédaction de synthèses des évaluations par site (en français et anglais),

  • Rédaction d’un rapport de synthèse du projet (en français et anglais),

  • Préparation et participation aux réunions avec les partenaires du projet PEPS, qui se dérouleront en anglais.

  COMPÉTENCES

  • Ingénieur(e) et/ou docteur(e) en sciences des matériaux ou génie civil,

  • Expérience souhaitée dans le domaine de la caractérisation des matériaux de construction et/ou du diagnostic sur ouvrage en béton armé,

  • Capacité à travailler en équipe et en milieu interdisciplinaire,

  • Capacités organisationnelles, rédactionnelles (en français et en anglais) et de synthèse indispensables,

  • Maîtrise de plusieurs techniques de laboratoire et de diagnostic in situ : diffraction des rayons X, microscopie optique et électronique à balayage, mesures électrochimiques de terrain, de perméabilité et de performances mécaniques,

  • Aptitude à travailler en hauteur, en extérieur, et à porter des charges lourdes,

  • Pratique de l’anglais écrit et parlé indispensable,

  • Permis de conduire indispensable.

  CONTEXTE DE TRAVAIL

  • L’ingénieur de recherche recruté sera basé au Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (LRHM) et bénéficiera de l’environnement du LRMH (ressources administratives, expérimentales…). Il sera également amené à se déplacer et à organiser ses missions sur site. Il sera intégré, le temps de l’étude, au pôle béton du LRMH.

  CONTACTS :

  Élisabeth MARIE-VICTOIRE (LRMH) : elisabeth.marie-victoire@culture.gouv.fr

  Myriam BOUICHOU (LRMH) : myriam.bouichou@culture.gouv.fr

   

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